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Liberté-Oléron, de Bruno Podalydès, en présence du réalisateur

Liberté-Oléron, au ciné-club de l'ENS UlmLe ciné-club a la joie de recevoir le réalisateur Bruno PODALYDÈS à l'occasion de la projection de son film "Liberté Oléron":

La projection aura lieu à 20h30 en Salle Dussane et sera suivie d'une discussion avec notre invité.

Venez nombreux !

Le ciné-club, nautique et estival avant l'heure

Avec bien sur la petite bande-annonce







Impressions cannoises - édition 2010





Epuisés mais heureux, épatés et enflammés par les films vus, toute l'équipe du ciné-club revient de Cannes. Avec 13 membres présents au total durant le festival, nous fûmes probablement l'une des plus grosses délégations (mieux que les inrocks et Telerama!!)

Des dizaines de films vus, certains magnifiques, des déceptions, des découvertes, voici le bilan de nos envoyés spéciaux.

Soleil trompeur, de Nikita Mikhalkov


Avant Soleil Trompeur 2 (ou plutôt après, puisque ce film sera projeté en compétition à Cannes samedi 22 mai) découvrez le chef d'oeuvre de Nikita Mikhalkov, le réalisateur russe actuel le plus connu (et le plus puissant). Le film évoque l'URSS des années 30, celle du stalinisme triomphant, des purges et des famines.

Le Colonel Serguei Kotov (joué par Nikita Mikhalkov lui-même), héros de la révolution bolchévique, passe un jour de congé dans sa datcha en compagnie de sa jeune femme, Maroussia (jouée à l'écran par Ingeborga Dapkunaite), leur fille Nadia (jouée par la fille de Mikhalkov, Nadejda) et de nombreux membres de sa famille et amis. Tout est calme, insouciant et joyeux...
Grand prix à Cannes, oscar du film étranger, vous pouvez voir la bande-annonce pour être définitivement conquis !

Et l'occasion de vous dire que nous serons à Cannes la semaine prochaine (certains y sont depuis le premier jour) Nous vous ramènerons quelques impressions et de précieux conseils dans ces lignes.

Rencontre avec Alexandre Desplat, après la projection de De battre mon coeur s'est arrêté





Voici quelques clichés de la rencontre avec Alexandre Desplat, à l’issue de la projection du film de Jacques Audiard, De battre mon cœur s’est arrêté. Ces photos ont été réalisées par Steve Murez.

Franco-Américain né à Los Angeles, Steve Murez, après de nombreux voyages en France dès son adolescence, s’installe définitivement à Paris en 1972. Formé au cinéma dans les universités de Berkeley et NYU, il s’intéresse aussi au théâtre (en français), à la littérature et bien sûr à la photographie, qu’il pratique, comme le cinéma, depuis sa prime enfance, grâce aux polaroïds et films 8mm.

Raymond Depardon au ciné-club, pour Délits Flagrants

Un réalisateur d'exception invité du ciné-club. Raymond Depardon, documentariste, viendra débattre avec vous à l'occasion de la projection de son film DELITS FLAGRANTS.

Raymond Depardon, Délits Flagrants au ciné-club de l'ENS

Ce film rentre dans un univers habituellement éloigné des caméras, par l'usage et par la loi, l'intimité d'une audition judiciaire. Avec une réalisation très simple (une suite d'entretiens, toujours le même plan (le juge, le prévenu, la greffière reste hors champ)) Depardon filme une série de portraits peu communs et montre la réalité du monde judiciaire.

Tout au long de sa carrière, débutée comme photo-reporter pendant la guerre d'Algérie, Depardon a abordé des sujets extrêmement variés avec toujours un dénominateur commun : la découverte de lieux secrets, de gens et de mondes d'habitude éloignés des caméras, l'entrée dans l'intimité et un regard humaniste et empathique pour tous ses personnages. Ainsi de sa trilogie paysanne (Profils paysans : L'approche, Le quotidien, La vie moderne), de sa série de films sur la justice et les institutions, la presse, l'Afrique...

C'est lui qui fut le premier, en 1974, à suivre une campagne présidentielle dans l'intimité d'un candidat. Son film, Une partie de campagne, n'est sorti qu'en 2002 après le refus de Valéry Giscard D'Estaing de le faire diffuser.

Il a remporté le prix Louis Delluc en 2008, pour La Vie Moderne.

Venez nombreux !

De battre mon coeur s'est arrêté, de Jacques Audiard, en présence d'Alexandre Desplat

Le cinéclub a la joie et l'honneur d'accueillir le compositeur Alexandre DESPLAT à l'occasion de la projection de "De battre mon cœur s'est arrêté" - film pour lequel il avait reçu l'ours d'argent à la Berlinale 2005.

Tout d'abord quelques mots sur le film de Jacques Audiard, sorti en 2004. Il s'agit d'un remake du film Fingers de James Toback. Romain Duris y reprend le rôle créé par Harvey Keitel, celui d'une petite frappe qui fait des coups dans l'immobilier et tente soudainement de se reconvertir comme pianiste (comme sa mère). La relation de Tom à son père, gangster sur le retour, est au centre du film et pose la question de la filiation, la détermination. 


Après Sur mes lèvres et avant Un prophète, le film marque la consécration de Jacques Audiard comme un des plus grands réalisateurs français, adoré du public comme des critiques, capable d'une puissance visuelle et émotionnelle peu courante dans notre cinéma. La bande-annonce du film vous en dira un peu plus, et vous pouvez également y entendre la musique d'Alexandre Desplat, notre invité.


Alexandre Desplat a été consacré en France pour ses partitions de films de Jacques Audiard, mais il est également l'un des compositeurs européens les plus actifs d'Hollywood : il est par exemple l'auteur de la musique de "The Ghost Writer" (Polanski), "L'Etrange histoire de Benjamin Button"" (Fincher), "Fantastic Mr. Fox" (Anderson) ou encore de la saga "Twilight" et du prochain "Harry Potter".

Et, DERNIÈRE NOUVELLE, il sera membre du jury du prochain festival de Cannes !


Milou en mai, mardi au ciné-cub

Bonjour à tous,
une semaine riche en évènements cinématographique s'annonce au ciné-club (et à l'ENS plus généralement), avec mercredi la réception d'Alexandre
Desplat et Mardi 11 celle de Raymond Depardon.
Mais cette semaine commencera tambour battant (les tambours de la révolte) avec la projection mardi soir de Milou en mai, de Louis Malle, starring Michel Piccoli, Miou-Miou, et plein d'autres. Ce film est l'antépénultième de Louis Malle, venant à la fin d'une des carrières les plus diverses et les plus réjouissantes du cinéma français. De la nouvelle vague à Hollywood, de la comédie burlesque (Zazie dans le métro) au film noir (le mythique Ascenseur pour l'échafaud) en passant par le documentaire et le film historique, il a balayé tous les genres et tous les univers avec un talent et une réussite constants: palme d'Or et oscar du meilleur documentaire avec Jacques-Yves Cousteau en 1954 pour le Monde du Silence, prix Louis Delluc en 1957 pour Ascenceur pour l'Echafaud puis en 1987 pour Au revoir les enfants, Lion d'Or en 1980 pour Atlantic City puis en 1987.

A travers une histoire de succession dans une maison de campagne, Milou en mai évoque le vent de liberté provoqué par Mai 68.
Une vieille dame s'éteint dans une grande demeure du Sud-Ouest. Son fils, Milou, qui a soixante ans et qui s'occupe de la propriété, convoque pour l'enterrement son frère Georges et sa belle-soeur Lily, sa nièce Claire, sa propre fille, Camille et le reste de la famille. Mais nous sommes en mai 1968. Depuis deux semaines Paris est a feu et a sang...
Le film est très beau, vous pouvez voir un extrait ici.
Venez nombreux!