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Europa, de Lars Von Trier et en présence de Jean-Marc Barr (mercredi 30 novembre 2011)





Rendez-vous le mercredi 30 novembre, à 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm
pour
Europa, de Lars Von Trier
En compagnie de l'acteur Jean-Marc Barr

Europa, de Lars Von Trier, avec Jean-Marc Barr
Mercredi 30 novembre, nous terminons le cycle sur le "cinéma du rail" avec un superbe film de Lars Von Trier, Europa, et en présence de l'acteur principal Jean-Marc Barr — qui a également joué dans Le grand bleu, Breaking the waves. La projection sera suivie d'une discussion avec Jean-Marc Barr. Pour plus de renseignements sur les séances à venir, n'hésitez pas à consulter notre tout nouveau guide des séances.

Voici le synopsis détaillé d'Europa, rédigé par Virginie !

« Deeper into Europa » 

En octobre 1945, Leopold Kessler, jeune Américain d'origine allemande, part pour l'Allemagne. Il veut contribuer à la reconstruction du Vieux Continent ; son oncle, employé à la compagnie ferroviaire Zentropa, le prend en charge et le prépare au métier de contrôleur des wagons-lits. Depuis le train qui sillonne l’Allemagne, le jeune homme découvre un pays déchiré et détruit ; à mesure que l’express s’enfonce « still deeper into Europa », il le porte à la rencontre de l’amour, de ses propres contradictions et de son destin.

L'équipe du ciné-club, en compagnie de Jean-Marc Barr

Le mécano de la "General", de Buster Keaton (mercredi 23 novembre 2011)


Bande-annonce de The General, de Buster Keaton (1927).

Après The lady vanishes, nous poursuivons notre cycle sur le train et le cinéma avec Le mécano de la "General" (The General) de Buster Keaton. Pour vous renseigner sur les prochaines séances (notamment la projection le 30 novembre d'Europa de Lars von Trier, en compagnie de l'acteur principal Jean-Marc Barr), n'oubliez pas de lire ou de télécharger notre tout nouveau guide des séances !

Rendez-vous le mercredi 23 novembre, à 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm
pour
Le mécano de la "General"
de Buster Keaton


Le mécano de la General, de Buster Keaton
Pour ce cycle consacré aux films qui se sont emparés du thème du chemin de fer, nous ne pouvions pas manquer ce classique du cinéma. Le train ne se limite pas à un élément de décor dans Le mécano de la "General" : s'il fallait créditer les acteurs dans l'ordre d'apparition des personnages, le mécano Buster Keaton n'apparaîtrait qu'après sa locomotive, la General. Le premier plan suit quelques instants le trajet linéaire du train ; le deuxième nous montre le mécano au travail, ou plus exactement le mécano qui caresse amoureusement le métal. C'est donc un couple qui porte le film, Johnnie Gray et son train, Le mécano de la "General" (le titre traduit en français) et The General (le titre original).

Un film de guerre ?


On sait que le personnage de Keaton est "un homme qui ne rit jamais", que ses premiers films sont plus sombres que les longs métrages qu'il réalise par la suite. Il y a parfois une certaine gravité dans son oeuvre. Et The General aurait très bien pu devenir une de ses oeuvres les plus sombres.

Le fait historique sur lequel se fonde le film  aurait pu en faire un film historique, voire un film de guerre, bien que Keaton ait ajouté des éléments de fiction pour écrire le scénario. Rappelons brièvement l'histoire : lorsque la guerre de Sécession éclate aux Etats-Unis, les hommes prennent les armes et le prestige de l'uniforme n'est pas sans séduire Annabelle, la fiancée de Johnnie. Malheureusement, ce dernier est mécano du train le General : pour ne pas perdre un ingénieur, le Sud refuse de l'engager. N'étant pas envoyé au combat, Johnnie voit sa fiancée lui refuser son amour. Mais tout va changer quand les forces de l'Union s'emparent à la fois de la General et d'Annabelle. C'est alors une véritable course-poursuite qui s'engage, et qui va rythmer le film en un aller-retour endiablé.


Une femme disparaît, d'Alfred Hitchcock (jeudi 17 novembre 2011)



Bande-annonce de The lady Vanishes, d'Alfred Hitchcock.

Erratum : Contrairement à ce qui était prévu, la projection d'Europa en compagnie de Jean-Marc Barr n'aura pas lieu jeudi 17 novembre mais mercredi 30 novembre.

Pour commencer notre cycle sur le chemin de fer au cinéma, nous vous proposons un classique d'Alfred Hitchcock, Une femme disparaît (The lady vanishes).

Rendez-vous le jeudi 17 novembre, à 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm
pour
Une femme disparaît
d'Alfred Hitchcock

Et voici un merveilleux synopsis, merci Mélodie !

Affiche de The Lady Vanishes (Une femme disparaît) - Hitchcock
Transgresser les frontières

Iris, en vacances dans les Balkans rejoint l’homme qu’elle doit épouser à Londres : elle prend le train. La situation de départ dans un film de Hitchcock est toujours des plus communes : c’est dans la vie quotidienne, dans la banalité et la routine des personnages que prend racine l’engrenage qui les conduira à affronter des situations extraordinaires, à déjouer des complots machiavéliques, à accepter, en somme, une plongée définitive dans l’univers du romanesque et de l’invraisemblable. Cette particularité hitchcockienne, qui érige le basculement d’une réalité à l’autre au rang de loi scénaristique, postule la perméabilité des frontières conventionnelles auxquelles le spectateur est habitué.

Comédie et thriller

La première de ces frontières est celle du genre. Le film, divisé très nettement en deux parties, convoque deux genres bien distincts. La comédie d’abord, qui permet de présenter tous les voyageurs et de définir les contours de leur personnalité à partir de leur réaction face à un imprévu (l’arrêt du train, bloqué par une avalanche), et de familiariser le spectateur avec ces figures qui, bien que transposées dans un autre genre (le thriller) et un autre contexte (le voyage proprement dit), ne laisseront pas de garder les mêmes caractéristiques. Peu nombreuses, ces caractéristiques contribuent à créer des « types » qui lient les personnages secondaires à un élément précis auxquels ils se révèleront fidèles tout au long du film : on pense bien sûr au cricket pour les deux anglais, à la lâcheté de l’homme voyageant avec sa maîtresse, etc…

Moi, la finance et le développement durable, de Jocelyne Lemaire-Darnaud (jeudi 10 novembre 2011)






Moi, la finance et le développement durable - Bande-annonce.

En partenariat avec l'association Ecocampus, nous passerons jeudi 10 novembre le film Moi, la finance et le développement durable (dont le trailer est disponible ci-dessus, à l'intention de ceux qui ne lisent pas nos beaux synopsis), réalisé et produit par Jocelyne Lemaire-Darnaud. La projection devrait être suivie d'un débat avec la réalisatrice. Et pour ceux qui voudraient gagner du temps, voici les quelques informations à retenir pour se rendre sans encombre à la prochaine séance.

Rendez-vous le jeudi 10 novembre, à 20h
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm
pour
Moi, la finance et le développement durable
En partenariat avec Ecocampus, en présence de la réalisatrice Jocelyne Lemaire Darnaud


En attendant un synopsis et une présentation d'Ecocampus, voici la présentation du film qui est faite sur le site officiel :

Des brokers, un magicien, des analystes financiers, un chat qui pense, des syndicalistes, un économiste hétérodoxe, une bonne sœur, des ONG, un économiste jésuite, des banquiers, un colibri, un scorpion sur le dos d’une grenouille répondent aux interrogations d’une ménagère de plus de cinquante ans qui se sert de son temps de cerveau enfin disponible pour titiller la Finance sur sa responsabilité face au développement durable.

Ce film citoyen est une réflexion sur la schizophrénie dans laquelle nous enferme le système capitaliste.
Nous dénonçons les abus des grandes entreprises, la destruction des territoires, le non-respect du droit humain, les drames sociaux et les licenciements sans nous interroger réellement sur la circulation de notre argent et de ce que cela produit.

Comment sont financés les abus constatés et surtout par qui ? En partant de mon expérience personnelle et de mon petit livret développement durable, je suis allée à la rencontre de la Finance dite Ethique.

Cette enquête à pour but de permettre à chacun d’entre nous, de prendre conscience de sa place dans le jeu financier et du contre pouvoir que l’on peut exercer et ainsi faire bouger les choses.

La reine des pommes, de Valérie Donzelli (mercredi 2 novembre 2011)




Après le succès public et critique de La guerre est déclarée, nous voulions vous présenter le premier long-métrage de Valérie Donzelli : La reine des pommes, sorti en 2010, une comédie française, musicale et romantique.

Rendez-vous le mercredi 2 novembre, à 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm
pour
La reine des pommes
de Valérie Donzelli

Et pour les (plus) courageux lecteurs du blog, voici le synopsis du film :

Affiche de la reine des pommes
La Reine des pommes est le premier film de Valérie Donzelli, sorti discrètement en 2010. Cette seule phrase suffit aujourd'hui à donner envie de voir le film. Mais essayons tout de même de savoir de quoi il s'agit.

Brièvement, plantons le décor : Mathieu (Jérémie Elkaïm) quitte Adèle, qui l'aime encore passionnément. Anéantie, la jeune femme ne pense plus qu'à la mort et à chanter son désespoir dans les rues de Paris et sur des compositions de Benjamin Biolay. Elle trouve du réconfort auprès de Rachel, qui lui conseille de rencontrer d'autres hommes afin d'oublier Mathieu. Synopsis confondant de banalité et inspiré par quelques autres comédies musicales parisiennes, n'est-ce pas ?

Mais attendez un peu avent de bailler de ces coïncidences évidemment fortuites ! Il faut tout d'abord que je réponde à la question que se pose tous les amateurs de pop française des années 1980 (ne soyez pas timides). Ainsi pourquoi choisir pour titre celui du fameux single de Lio ? Une lecture attentive des paroles devrait nous aider dans notre enquête. En effet, entre les sons s'extrayant du synthé, on entend distinctement :

« Celle-là elle leur court derrière
Les catastrophes elle en a fait une carrière
Quand elle les rattrape elle s'étonne encore
D'aller terminer sa course dans le décor. »

Soit une parfaite description du personnage d'Adèle tel qu'il nous apparaît dès la scène initiale (bien que sur une chanson de Charles Trenet). Mais Valérie Donzelli emprunte non seulement le caractère de son personnage à la chanson, mais aussi la tonalité du film. La Reine des pommes est donc un film léger et drôle, une sorte de parodie des « films d'auteurs français » que nous apprécions par ailleurs, de l'évident Christophe Honoré à Jacques Demy ou François Truffaut. Le burlesque y a toute sa place. Pour le comprendre, reprenons le synopsis : Rachel n'est nulle autre que la cousine borgne d'Adèle, dont l'oeil « ressemble à une méduse », tous les hommes que rencontre Adèle – Pierre, Paul et Jacques – ont le même visage que Mathieu ... On suit ainsi le personnage de rencontres en rencontres, du désespoir – qui la laisse, évanouie, dans tous les coins d'un même jardin public – à l'enthousiasme et aux expériences les plus inattendues. Adèle est toujours naïve mais confiante, toujours prête à embrasser une nouvelle aventure quitte à se retrouver dans de délicates positions (au propre comme au figuré et ne comptez pas sur moi pour en dévoiler plus). Tout ceci pour aboutir à une formidable scène finale, qui transforme le vaudeville en quelque chose de nouveau par la situation inédite dans laquelle se trouve Jérémie Elkaïm.

Valérie Donzelli nous propose donc de suivre cette (très) bonne poire, dont les (més)aventures nous ravissent. Soyons heureux, car comme dans la chanson, « elle a l'goût du désastre et elle en redemande ».

(merci à Lucie pour le synopsis !)