Attention !

Ce site n'est plus mis à jour !
Merci de vous rendre sur notre nouveau site :
http://www.cineclub.ens.fr

The last show, de Robert Altman (mercredi 26 octobre 2011)





Rendez-vous le mercredi 26 octobre, à 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm
pour
The last show
de Robert Altman
En attendant un synopsis et une présentation d'Ecocampus, voici la présentatio



Depuis trente ans, l’émission de radio hebdomadaire A Prairie Home Companion fédère un public fidèle autour d’une petite troupe de chanteurs et d’amuseurs : il y a là les sœurs Johnson, les cow-boys Dusty et Lefty, le vieux Chuck et bien d’autres, réunis autour du flegmatique maître de cérémonie, Garrison Keillor. Mais l’émission de ce soir au Fitzgerald Theater de Saint Paul, Minnesota, pourrait bien être la dernière...

Un monde à part

Dès les premières minutes du film, la caméra de Robert Altman semble soulever le spectateur pour le déposer comme par magie à Saint Paul, d’abord au Mickey’s Diner pour un bref prologue, puis au cœur du Fitzgerald Theatre, dont il ne ressortira qu’à l’extrême fin du film. Comme dans Nashville ou Gosford Park, Altman articule The Last Show autour d’un lieu central ; ici, le Fitzgerald Theater, un espace clos et protégé sans fenêtres sur l’extérieur mais dans lequel les nombreux miroirs reflètent à l’infini une lumière chaude et enveloppante. C’est un petit monde chaleureux, autarcique et anachronique peuplé d’une troupe d’irréductibles s’échinant à prolonger jusqu’à notre époque l’heure de gloire de la radio d’après-guerre, de ses chansons country et de ses fausses réclames ringardes – A Prairie Home Companion était d’ailleurs une véritable émission de radio orchestrée par Garrison Keillor lui-même, qui a écrit le scénario de The Last Show et y joue son propre rôle. 

L'esprit de la ruche, de Victor Erice (mercredi 20 octobre 2011)






Nous poursuivons ce cycle sur l'enfance, avec un film trop peu connu de Victor Erice : L'esprit de la ruche.

Rendez-vous le mercredi 20 octobre 2011, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm
pour
L'esprit de la ruche
de Victor Erice


Sorti en 1973, dans les derniers jours de la dictature du Général Franco, L’Esprit de la ruche s’est vite imposé en tant que chef d’œuvre du cinéma espagnol. Pourtant, plusieurs des artistes doués ayant participé au premier long métrage de Victor Erice, une exploration atmosphérique de l’expérience d’un enfant dans un village maussade à l’époque de la guerre civile, ont rencontré des malheurs depuis. Erice, considéré comme l’un des premiers auteurs espagnols, n’a pour autant achevé que deux films après celui-ci ; l’œuvre du grand directeur de la photographie Luís Cuadrado a été tragiquement abrégée par sa cécité ; récemment, le réalisateur a révélé que l’actrice de 6 ans, Ana Torrent, reste hantée par son rôle iconique à ce jour. Sans doute, peu de films font si forte impression sur leurs créateurs ou spectateurs.

Gloria, de Cassavetes (mercredi 27 septembre 2011)



Après deux films inclus dans un cycle thématique autour de l'enfance, voici Gloria de John Cassavetes. Pour en savoir plus sur nos prochaines séances, nous vous invitons à télécharger notre guide des séances ! Et pour résumer :

Rendez-vous le mercredi 27 octobre, à 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm
pour
Gloria
de John Cassavetes

Plongée dans la violence de la mafia new-yorkaise : la première scène du film débouche sur le massacre d'une famille entière, dont le père projetait de trahir la mafia en livrant à la CIA un carnet rempli d'informations. Seul en réchappe le petit dernier, Phil, qui a été confié juste à temps, avec le carnet compromettant, à sa voisine de palier, Gloria. Mais cette femme de caractère au passé embrouillé et aux mœurs faciles, a tôt fait de comprendre la menace qui pèse sur le rescapé, que traqueront certainement les gangsters. Elle accepte alors de renoncer au confort de sa maison et s'échappe avec lui. La caméra les accompagne dans leur fuite en avant, course contre le temps, qu'éternise cependant la naissance d'une vraie affection entre les deux protagonistes. Une solution semble pouvoir les faire sortir de l'impasse : jouant de ses propres relations avec la mafia, Gloria pourrait restituer le carnet, et garder l'enfant...