Attention !

Ce site n'est plus mis à jour !
Merci de vous rendre sur notre nouveau site :
http://www.cineclub.ens.fr

Sa Majesté des mouches de Peter Brook (mardi 7 janvier 2014, 20h30)


Bande-annonce du film.

La nouvelle année du ciné-club commence fort avec l'adaptation cinématographique du roman de William Golding, Sa Majesté des mouches. Fidèle à l'oeuvre originale, Peter Brook nous en offre une vision poignante par sa réflexion sur la société humaine et touchante par sa description des personnages mis en scène.


Durée : 92 minutes.
Noir & Blanc.
Pays : UK.
Année : 1965.
Avec : James Aubrey, Tom Chapin, Hugh Edwards.

Rapide synopsis : Pendant la Seconde Guerre mondiale, un avion transportant des garçons issus de la haute société anglaise, envoyés par leurs parents en Australie pendant le Blitz, s'écrase sur une île déserte. Seuls les enfants survivent. Livrés à eux-mêmes dans une nature sauvage et paradisiaque, les enfants tentent de s'organiser en reproduisant les schémas sociaux qui leur ont été inculqués. Mais leur groupe vole en éclats et laisse place à une organisation tribale, sauvage et violente bâtie autour d'un chef charismatique. La civilisation disparaît au profit d'un retour à un état proche de l'animal que les enfants les plus fragiles ou les plus raisonnables paieront de leur vie.

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mardi 7 janvier 2014, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
Sa Majesté des mouches
de Peter Brook

Proposition d'analyse

De l'écrit à l'écran

Adapter un roman au cinéma est toujours une entreprise difficile. Peter Brook en a fait l'expérience pour son adaptation à l'écran de Sa Majesté des mouches de William Golding. Le roman raconte le naufrage d'un avion évacuant des écoliers anglais pendant la guerre et leur survie sur une île déserte, glissement de la civilisation vers la sauvagerie. Le vœu de Peter Brook était de réaliser un film au budget très réduit, sur le modèle de la nouvelle vague en France, condition selon lui nécessaire pour garder une grande liberté sur sa production et ainsi pouvoir saisir l'essence du roman et atteindre une forme d'universalité dans le message délivré. Selon ses propres mots, "le livre de Golding est une histoire de l'homme abrégée". Cependant, continue-t-il, "l'histoire de la réalisation du film est un condensé de l'histoire du cinéma, avec tous les pièges, tentations et déceptions qu'on rencontre aux différents stades d'une production".


Les Ailes du désir de Wim Wenders (mardi 17 décembre 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.

Pour cette séance de Noël, venez (re)découvrir cette fable sur la nature humaine, la beauté de l'existence et l'amour. La séance sera suivie d'une intervention d'Alain Bergala, critique (notamment aux cahiers du cinéma) et maître de conférences honoraire à Paris III.


Durée : 128 minutes.
Noir et Blanc et Couleur.
Pays : Allemagne.
Année : 1987.
Avec : Bruno Ganz, Solveig Dommartin, Otto Sander.

Rapide synopsis : Des anges s'intéressent au monde des mortels, ils entendent tout et voient tout, même les secrets les plus intimes. Chose inouïe, l'un d'entre eux tombe amoureux. Aussitôt, il devient mortel. Un film sur le désir et sur Berlin, "lieu historique de vérité".

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mardi 17 décembre 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
Les Ailes du désir
de Wim Wenders

Proposition d'analyse

Après une série de films réalisés aux États-Unis, notamment Paris, Texas (Palme d'Or à Cannes 1984), Wim Wenders revient dans son pays natal tourner Les Ailes du désir. Le titre original, « Der Himmel über Berlin », littéralement « le ciel au-dessus de Berlin », place Berlin comme l'un des sujets centraux du film, c'est un film sur cette ville et son histoire . Il pose la question de l'appartenance. Qu'est-ce être Berlinois, et plus généralement, qu'est-ce que l'identité allemande ? Les anges recueillent des fragments d'histoire, conservés dans les mémoires des habitants. Mais l’identité allemande passe aussi par la langue.

« Als das Kind Kind war... » Le film débute par ce poème de Peter Handke (qui a également écrit une partie des dialogues, notamment ceux des anges), lui donnant d'emblée une dimension poétique. Ces mots sont à la fois écrits sur un carnet et lus en voix off. Wenders rend à la langue allemande sa dimension poétique et philosophique, elle sera durant tout le film le véhicule des sentiments et de la réflexion. La poésie apparaît également par l'image ; Wenders reçoit le Prix de la mise en scène à Cannes 1987 pour ce film. Les plans sont particulièrement travaillés, les effets de lumière et de contrastes, orchestrés par le directeur de la photographie Henri Alekan particulièrement beaux.

Chungking Express de Wong Kar-Wai (mardi 10 décembre 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.

Qui mieux que Wong Kar-Wai en seconde partie de notre dyptique consacré au cinéma de Hong-Kong ? La séance sera suivie d'une intervention de Nashidil Rouiaï, doctorante à Paris IV, et spécialiste de l'image de la Chine à travers son cinéma.


Durée : 97 minutes.
Couleur.
Pays : Hong-Kong.
Année : 1995.
Avec : Brigitte Lin Ching-hsia, Tony Leung Chiu Wai, Faye Wong .

Rapide synopsis : L'histoire de deux flics laches par leur petite amie. Le matricule 223 qui se promet de tomber amoureux de la premiere femme qui entrera dans un bar a Chungking House ou il noie son chagrin. Le matricule 663, qui chaque soir passe au Midnight Express, un fast-food du quartier de Lan Kwai Fong, acheter a la jolie Faye une "Chef Salad" qu'il destine a sa belle, une hotesse de l'air.

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mardi 10 décembre 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
Chungking Express
de Wong Kar-Wai

Proposition d'analyse

« It just blew me away. I just absolutely adored it. (…) This film has this wonderful romantic comedy flavour to it while at the same being encapsulized in this crazy frenetic Hong-Kong world » Quentin Tarantino

 

Un accident de parcours magnifique

Chungking Express est réalisé dans des conditions bien spécifiques : perdu au milieu du montage interminable de son immense épopée, Les cendres du temps, et dans l’attente d’un nouvel équipement pour refaire le son de son film, Wong Kar Wai décide de s’offrir une pause qui lui donnera le recul nécessaire pour mener à bien son œuvre. Il est assez fascinant de noter que d’après le réalisateur, même si les décors sont radicalement différents – un film historique d’arts martiaux versus un petit film citadin contemporain - , l’intrigue est la même et les personnages sont confrontés aux mêmes problèmes. C’est ainsi que naît le projet de Chungking Express, conçu comme un petit film simple, à petit budget, tourné en deux mois avec une caméra au poing, film pour ainsi dire récréatif, et qui s’avérera être, par un énième tour du génie de Wong Kar Wai, une des plus grandes réussites de sa carrière - $7,678,549 au box-office hong-kongais - et un chef d’œuvre cinématographique. Les deux films sortirent à peu près à la même date à Hong Kong. Chungking Express était à l’origine pensé comme la première partie d’une trilogie. Finalement, le film réunit les deux premières histoires de ce triptyque originel, la troisième correspondant au scénario de Fallen Angels, qui sortira un an plus tard en 1995.

Election 1 de Johnnie To (mardi 3 décembre 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.

Emblématique du cinéma Hong-Kongais, le réalisateur Johnnie To ouvre ouvre notre dyptique consacré justement au cinéma de la ville chinoise la plus connue du cinéma.


Durée : 101 minutes.
Couleur.
Pays : Hong-Kong.
Année : 2007.
Avec : Cheung Siu Fai, Lam Ka Tung, Wong Tin Lam.

Rapide synopsis : Les grandes figures de la Wo Shing Society, la plus ancienne triade de Hong Kong, s'apprêtent à élire un nouveau leader. Des rivalités naissent entre deux candidats. L'un est très lié aux traditions de la Triade, l'autre veut les bouleverser, quitte à utiliser la violence et la fraude.

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mardi 3 décembre 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
Election 1
de Johnnie To

Proposition d'analyse

Tous les deux ans, la Wo Shing, une des plus grandes triades de Hong Kong élit son nouveau président(话事人). Cette année la concurrence se focalise sur deux candidats, très influents dans leur propre territoire : Lok (乐少), un personnage réservé et discret à l’apparence, est en fait impitoyable et cruel; Big D (大D), agressif et arrogant, dirige des affaires criminelles plus importantes. Favori des oncles (anciens présidents qui votent pour les élections), Lok sort gagnant des élections. Mais son adversaire fera tout pour l’empêcher de prendre le trône, quitte à remettre en cause l’existence de la triade. Une lutte sans merci s'engage lorsque l'antique symbole du pouvoir de la Wo Shing, le Bâton à Tête de Dragon(龙头棍), disparaît. L’affrontement dépasse l’échelle de lutte des clans au moment où la police s’y mêle, embrouillant encore la situation déjà complexe. Qui gagnera cette bataille sans pitié ? Et la guerre de pouvoir sans fin se terminera-t-elle au-delà des élections ?


Le Désordre exposé de Olivier Bohler et Céline Gailleurd (mardi 26 novembre 2013, 20h30)

JEAN-LUC GODARD OU LE DÉSORDRE EXPOSÉ dépasse la question du portrait et nous propose une immersion dans la création, sans concession, sous toutes ses formes ; ou comment une oeuvre se meut au fil du temps... Pour finalement en piéger l'auteur. Un documentaire passionnant, en présence des réalisateurs (et sous réserve d'un membre de l'équipe), suivi d'une discussion.


Durée : 65 minutes.
Couleur, Noir et Blanc.
Pays : France, Suisse.
Année : 2012.
Avec : André Sylvain Labarthe.

Rapide synopsis : Paris, printemps 2012. André S. Labarthe part à la recherche d'une position achevée depuis six ans, « Voyage(s) en utopie », une installation réalisée par Jean-Luc Godard au Centre Pompidou en 2006. Comme dans un rêve, une nouvelle visite commence. Films, images d'archives, entretiens avec Jean-Luc Godard ressurgissent et proposent une nouvelle lecture de l'œuvre du cinéaste.

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mardi 26 novembre 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
Le Désordre exposé
de Olivier Bohler et Céline Gailleurd

Proposition d'analyse

LE CINÉMA OU LE MUSÉE IMAGINAIRE

Été 2006. Comme par un mauvais coup de guillotine dans Masculin – Féminin, le visage de Jean-Luc Godard tombe mollement de la façade du centre Georges Pompidou. « Adieu, Godard ! » s’exclame l’un des hommes en charge du décrochage. Une tête disparaît, et avec elle, une exposition qui a beaucoup fait parler d’elle : « Voyage(s) en utopie, JLG, 1946-2006, à la recherche d’un théorème perdu ». Six printemps plus tard, André Sylvain Labarthe, fabuleux co-créateur de la collection Cinéastes de notre temps, retourne au terminal Pompidou. Cigare au bec et chapeau sur tête, il demande à embarquer expressément en Utopie. Dans le hall, un douanier de circonstance lui répond, ahuri, qu’il y a bien longtemps que l’exposition est finie. Hétérotopie rayée de la carte, l’œuvre de JLG n’est plus accessible à pieds. Reste la matière des images, des captures fantômes à l’heure où elles étaient emmurées et des souvenirs teintés d’imaginaire. Restent quelques mots, lesquels se plient majoritairement à la forme interrogative.

« Godard, tu me lis? Car moi, je n'ai rien compris ! »

« Les mines perplexes des visiteurs peuvent être faire partie du concept de l'exposition? »

« Un poète à bout de souffle est encore un poète. »

[Commentaires de visiteurs]

Le Goût de la Cerise de Abbas Kiarostami (mardi 19 novembre 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.

Cette semaine place au cinéma Iranien avec ce road movie lent et métaphorique. À l'Kiarostami aborde un sujet tabou dans la société Iranienne et offre au gré des rencontres du protagoniste une multitude de points de vues ethniques ou culturels sans mépris ni jugement à posteriori.
À l'issue de la séance aura lieu une discussion avec Stéphane Goudet, critique de cinéma et maître de conférences à Paris-I et Sébastien Thibault, éditeur de la revue en ligne Denise Labouche.


Durée : 99 minutes.
Couleur.
Pays : Iran, France.
Année : 1997.
Avec : Homayoun Ershadi, Ahdolrahman Bagheri, Safar Ali Moradi .

Rapide synopsis : Un homme d'une cinquantaine d'années cherche quelqu'un qui aurait besoin d'argent pour effectuer une mission assez spéciale. Au cours de sa quête, il rencontre dans la banlieue de Téhéran un soldat, un étudiant en théologie et un gardien de musée, vivant à la limite de la marginalité. Chacun va réagir à sa proposition de façon différente.

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mardi 19 novembre 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
Le Goût de la Cerise
de Abbas Kiarostami

Proposition d'analyse

Le réalisateur

Abbas Kiarostami naît en 1940 à Téhéran. Il étudie à la faculté des Beaux ­Arts de Téhéran avant de se lancer dans une carrière de graphiste avec la réalisation d'affiches, de films publicitaires et de génériques de films. En 1969, il participe à la création d'une structure publique de création de films en Iran, le Kanun. Cet institut soutient dès ses débuts la Nouvelle vague iranienne, produisant notamment les films de Mehrjui, Naderi, Beysai, et Kiarostami lui­ même. Il débute sa carrière de réalisateur par des courts métrages tels que Le Pain et la Rue (1970), Le Passager (1974) et Couleurs (1976). Après la révolution islamique de 1979, l'État cherche à islamiser l'ordre social. Kiarostami refuse l'exil et parvient à maintenir une indépendance au Kanun. C'est dans ce contexte que ses films commencent à être diffusés à l'étranger, tels Où est la maison de mon ami ? (1987) et Close up (1990). À partir de 1994 avec Au travers des oliviers, il coproduit ses films en France. Sa palme d'or au Festival de Cannes 1997 pour Le Goût de la Cerise marque sa consécration internationale. Dans les années 2000, il réalise entre autre Ten (2002) (cf séance du Ciné-Club en 2003, en présence de Kiarostami !), Copie conforme (2010) et Like someone in love (2012), les deux derniers tournés et produits hors d'Iran.

Depuis qu Otar est parti de Julie Bertuccelli (mardi 12 novembre 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.

Pour clore notre cycle consacré aux femmes, direction la Géorgie encore marquée par l'époque soviétique au début des années 2000. Des femmes, il y en a trois : la mère, la sœur et la nièce d'Otar, l'homme qu'on ne verra jamais. Parti vivre une vie meilleure à Paris, il y meurt. Comment (ne pas) l'annoncer à sa mère ? Commence alors un jeu de mensonge plein d'amour, où l'absence criante de l'homme souligne les subtiles relations entre mères et filles.
Le chœur féminin Madrikali ouvrira la séance avec de magnifiques polyphonies géorgiennes. A l'issue de la projection aura lieu une discussion avec la réalisatrice, Julie Bertuccelli.


Durée : 102 minutes.
Couleur.
Pays : France, Georgie.
Année : 2003.
Avec : Esther Gorintin, Dinara Droukarova, Nino Khomasuridze.

Rapide synopsis :

A travers l'histoire d'un mensonge d'amour, le portrait délicat de trois femmes de générations différentes dans la Géorgie d'aujourd'hui.

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mardi 12 novembre 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
Depuis qu'Otar est parti
de Julie Bertuccelli

Proposition d'analyse

Depuis qu'Otar est parti clôt le premier cycle annuel du ciné­club, consacré aux femmes dans le cinéma. Chacun des trois films que nous vous avons proposés soulève, selon nous, des questionnements au sujet de la condition féminine et de la représentation des femmes et de la féminité dans et par le cinéma. Ce dernier film, réalisé par une femme et mettant en scène des femmes dans un contexte réel et réaliste, interroge plus particulièrement les relations mère(s)­/fille(s), sans bien sûr se limiter à cela.

Otar est parti : dans l'espoir de vivre une vie meilleure et par amour pour la France, il s'est installé à Paris où il vivote de petits boulots dans le bâtiment, bien loin de ses études de médecine. Otar est parti, mais sa mère Eka, sa sœur Marina et sa nièce Ada sont restées : on ne verra que ces trois femmes, ces trois générations qui tentent elles aussi de vivre dans la Géorgie du début des années 2000. Un jour, Otar meurt accidentellement. Marina et Ada décident de cacher cette mort à Eka en écrivant de fausses lettres signées du nom du fils bien-­aimé. Prises dans un jeu de mensonge et d'amour, les trois femmes tentent, chacune à sa manière, de remettre en mouvement une vie figée par le départ de l'homme.

L'évidente absence

Tout tourne – ou plutôt tout semble tourner – autour d'Otar « parti », toujours hors­-champ, dont l'absence se fait criante. Les journées sont rythmées par l'attente d'une lettre ou d'un coup de téléphone, liens ténus qui soulignent d'autant plus l'absence d'Otar, comblée par l'imagination de celles qui sont restées : on ne percevra de lui que les parties silencieuses d'une conversation téléphonique vue d'un seul côté ou les mots des ses lettres lues par une autre voix et qui sans aucun doute enjolivent et modifient la réalité. Quelques photos également, sur lesquelles la caméra s'attarde, comme des objets ­souvenirs fantomatiques marquant l'absence.

The Women de George Cukor (mardi 05 novembre 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.

En plein cycle sur la représentations des femmes au cinéma, il nous semblait intéressant de montrer à quoi pouvait ressembler un film au casting entièrement féminim tourné en 1939 et de nous interroger sur l'évolution des représentations des femmes depuis. C'est également, malgré tout, l'occasion de découvrir un grand cinéaste de la période classique hollywoodienne.


Durée : 132 minutes.
Noir et Blanc.
Pays : Etats-Unis.
Année : 1939.
Avec : Norma Shearer, Joan Crawford, Mary Boland .

Rapide synopsis : Mary est mariée à Stephen Haines, un homme d'affaires new-yorkais. Fidèle à son époux et mère d'une fillette, elle est entourée d'"amies", dont Sylvia Fowler, la comtesse DeLave, et Miriam Aarons, qui savent quelque chose qu'elle ignore : son mari la trompe avec Crystal Allen, une vendeuse arriviste.

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mardi 05 novembre 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
The Women
de George Cukor

Proposition d'analyse

A star is born

George Cukor (1899-1983) naît à New York. Il fait ses débuts à Broadway dans les années 1920 avant d’exercer divers métiers à Hollywood, pour finir réalisateur avec 56 films à son actif. Il se spécialise dans les films de comédie, dont 4 musicaux (A star is born, Le milliardaire, Les Girls et My Fair Lady, qui lui vaut l’Oscar du Meilleur Réalisateur en 1964. C’est lui qui fait débuter Katharine Hepburn en 1932 dans Héritage ; elle le suivra pour 9 autres de ses films. C’est un grand spécialiste de la comédie du remariage comme son chef-d’œuvre, Indiscrétions (1940), analysé en profondeur par Stanley Cavell dans son livre : À la recherche du bonheur - Hollywood et la comédie du remariage.

It’s raining men !

The Women prend sa source dans la pièce de théâtre de Clara Boothe Luce du même nom, qui se caractérisait par son absence totale d’hommes sur scène. Le film reprend ce principe avec un casting intégralement féminin, comptant non moins de 130 silhouettes (c’est-à-dire des figurantes ayant au moins une phrase de dialogue). Cette contrainte a été scrupuleusement appliquée jusque dans les moindres détails : on ne voit jamais un seul homme, ne serait-ce qu’en portrait, à l’exception d’une publicité au dos d’un magazine que Peggy lit chez Mary. L’absence masculine s’arrête là : The Women est vraisemblablement le film qui échoue le plus au test de Bechdel évoqué la semaine dernière. Le test, créé en 1985 et destiné à évaluer le sexisme au cinéma, consiste à se demander si, dans un film donné, deux femmes parlent entre elles d’autre chose que d’un homme. Sans même parler du film dans son intégralité, peu de scènes du film passeraient même le test, tant il y est question d’hommes ! Comme l’indique le sous-titre de l’affiche : « It’s all about men ! » … Le film est par conséquent une évocation des hommes via un discours féminin, lui-même à replacer dans le contexte d’un discours masculin, celui de Cukor.

Les Femmes du bus 678 de Mohamed Diab (mardi 29 octobre 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.

Le cinéma contemporain egyptien ouvre le cycle Femmes, consacré à la représentation des femmes dans le septième art. La projection sera suivie d'une rencontre avec le collectif féministe G.A.R.Ç.E.S..


Durée : 100 minutes.
Couleur.
Pays : Egypte.
Année : 2012.
Avec : Nahed El Sebaï, Bushra Rozza, Nelly Karim.

Rapide synopsis : Fayza, Seba et Nelly, trois femmes d'aujourd'hui, aux vies totalement différentes, s'unissent pour combattre le machisme impuni qui sévit au Caire dans les rues, dans les bus et dans leurs maisons. Déterminées, elles vont dorénavant humilier ceux qui les humiliaient. Devant l'ampleur du mouvement, l'atypique inspecteur Essam mène l'enquête. Qui sont ces mystérieuses femmes qui ébranlent une société basée sur la suprématie de l'homme ?

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mardi 29 octobre 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
Les Femmes du bus 678
de Mohamed Diab

Proposition d'analyse

"N'entendez-vous pas alentour ces cris effroyables que, communément, l'on appelle le silence ?"


Werner HERZOG, L’Enigme de Kaspar Hauser


À l’arrêt de bus

Cinéphiles, cinéphiles, féministes, féministes ! Voici venu le temps de présenter notre premier cycle de cette année. Pour les petits nouveaux, un cycle, d’une durée de trois semaines, est composé de trois films qui répondent à une thématique commune. Le ciné-club a décidé d’ouvrir celui-ci en grandes pompes, avec pour mot d’ordre : les femmes. Nous avons donc voulu mettre l’accent sur la représentation des femmes au cinéma, en espérant que les pistes ouvertes pendant ces trois semaines resteront à l’esprit de nos zélés spectateurs lors de leurs prochains visionnages, quels qu’ils soient. En effet, ne croyez pas que les films d’horreur ne tiennent pas de discours sur la place des femmes dans la société, ou que la science-fiction n’a rien à voir avec la question ; on aura l’occasion d’en reparler un peu plus bas. De Ripley à Juno, de Scarlett O’Hara à Amélie Poulain, de Mary Poppins à Adèle en passant par Trinity, pensez à tous les débats passionnés que suscitent nos héroïnes préférées, et à travers elles, toutes les idées qui ont traversé l’écran pour arriver jusqu’à nous et modeler la société contemporaine. Vaste programme, nous direz-vous. Si vaste que nous n’aurons pas la prétention d’être exhaustifs ni spécialistes en la matière. Nous voulons avant tout ouvrir la réflexion à des problématiques gender et vous proposer un petit exercice : que deviennent les films si on les regarde en réfléchissant au discours qu’ils tiennent sur les femmes ?

On pourrait analyser tous les films de la terre d’un point de vue gender. Comme cela dépassait légèrement nos moyens, nous en avons sélectionné trois qui nous semblent dignes d’attirer l’attention des cinéphiles comme celle des féministes. Les femmes du bus 678 (Mohamed Diab) ouvre ce soir la danse. Il sera suivi la semaine prochaine de The women (George Cukor), un grand classique de 1939, qui montrera un éclairage totalement différent, puisqu’ancré dans la culture hollywoodienne des années trente. Depuis qu’Otar est parti (Julie Bertuccelli) fermera le cycle dans un dernier glissement spatiotemporel vers la Géorgie contemporaine.

Petit mot à l’intention de celles ou ceux qui attendraient une programmation féministe : nous avons choisi de ne pas mettre de côté les représentations sexistes, les contrepoints machistes, dans le but de pouvoir les identifier, exercer notre sens critique face à des œuvres dans lesquelles on se plonge parfois trop volontiers. Il était essentiel pour nous, en tant que ciné-club, de montrer diverses époques et divers styles de cinéma, ce qui se traduit par des représentations parfois contradictoires des femmes. Le cinéma, même militant, ne mènera jamais la réflexion pour nous ; c’est au spectateur de s’interroger sur ce qu’il voit. Le sociologue Stuart Hall affirme que tout message comporte un codage (par le locuteur) et un décodage (par le récepteur) : la multiplicité des étapes rend le message nécessairement ambivalent et le spectateur actif. C’est dans cet état d’esprit que nous partageons ces films avec vous, en faisant confiance à votre sagacité dans leur décodage…

Le Bonheur d'Assia de Andrei Konchalovsky (mardi 22 octobre 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.


Durée : 100 minutes.
Noir et Blanc.
Pays : URSS.
Année : 1967.
Avec : Iya Savvina, Alexandre Sourine, Lioubov Solokova.

Au rythme du quotidien, âpre et nonchalant, d'un Kolkhoze , un petit drame amoureux se noue autour de la blonde simplicité de la jeune Assia. Tourné avec une précision documentaire, le chef d'oeuvre d'Andrei Kontchalovski est emblématique du cinéma du "dégel" : il fut néanmoins jugé trop réaliste, et censuré par les autorités soviétiques jusqu'en 1988.
Rapide synopsis : Assia, ouvriere agricole dans un kolkhoze, a deux amants. L'un l'aime et veut l'epouser, l'autre la brutalise et lui fait un enfant. Assia refuse de choisir entre ses deux pretendants. A travers ses aventures, Konchalovsky retrace egalement la vie d'un kolkhoz.

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mardi 22 octobre 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
Le Bonheur d'Assia
de Andrei Konchalovsky

Proposition d'analyse

LE REALISATEUR

Andrei Kontchalovski est né le 20 Aout 1937 à Moscou dans une famille d'intellectuels et d'artistes (son père Sergueï est écrivain). Son vrai nom est en effet Andrei Sergeyevich Mikhalkov mais il prend comme pseudonyme le nom de son grand-père maternel (le peintre Piotr Kontchalovski) pour se distinguer de son frère, Nikita Mikhalkov, célébrissime réalisateur d’Urga et Soleil Trompeur. C’est sa rencontre en 1960 avec Andreï Tarkovski qui détermine sa vocation cinématographique. Il co-écrit en effet avec lui les scénarios du Rouleau compresseur, de L'enfance d'Ivan et d’Andreï Roublev. Son premier long-métrage, Le premier maître (1965) est accueilli favorablement en U.R.S.S. et il est projeté dans de nombreux festivals internationaux.

CENSURE

Le bonheur d'Assia (1967), son deuxième film, fut quant à lui censuré par les autorités soviétiques. Sa peinture trop réaliste de la misère paysanne ne correspond pas à la vision officielle des kolkhozes : les kolkhoziens semblent trop insouciants. De plus, une scène d’accouchement sembla choquante, et l’évocation des camps staliniens peu opportune. Le film ressort néanmoins en 1988, en pleine Pérestroïka : il est alors partout acclamé, et reçoit de nombreux prix en Russie.

Rubber de Quentin Dupieux (mercredi 16 octobre 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.

Avons-nous vraiment besoin d'expliquer pourquoi l'histoire d'un pneu serial killer ne peut que donner lieu à une séance magistrale du ciné-club ? Et si vous nous demandez pourquoi cela nous enthousiasme, vous ne recevrez qu'une seule réponse : No Reason.
(Note : ce message contient des références au film, pour le comprendre, venez ce mercredi en salle Dussane !)


Durée : 85 minutes.
Couleur.
Pays : France, USA.
Année : 2010.
Avec : Stephen Spinella, Roxane Mesquida, Jack Plotnick.

Rapide synopsis : Dans le désert californien, des spectateurs incrédules assistent aux aventures d'un pneu tueur et télépathe, mystérieusement attiré par une jolie jeune fille. Une enquête commence.

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mercredi 16 octobre 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
Rubber
de Quentin Dupieux

Proposition d'analyse

Affreux, sales et méchants de Ettore Scola (mardi 8 octobre 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.


Durée : 111 minutes.
Couleur.
Pays : Italie.
Année : 1976.
Avec : Nino Manfredi, Francesco Anniballi, Maria Bosco.

Rapide synopsis : Dans un bidonville de Rome surplombant le dôme du Vatican, une famille d’une vingtaine personnes s’entasse dans un taudis sordide. Ils vivent de larcins et de tapin, et de l’espoir de dépouiller l’avare et brutal patriarche, Giacinto (Nino Manfredi) d’une liasse d’un million de lires – son indemnité pour un œil crevé à la chaux vive...

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mardi 8 octobre 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
Affreux, sales et méchants
de Ettore Scola

Proposition d'analyse

Esthétique de l’horrible

Ils se trompent, crient, mangent, se violentent. Scènes de vie après scènes de vie, les corps dégoulinent de chair, ingurgitent et régurgitent, se saoulent, satisfont comme des bêtes leurs pulsions sexuelles. Le spectateur oscille entre sourire et haut-le-cœur, entre rire et malaise. Ettore Scola joue en effet sans vergogne d’une esthétique de l’horrible, d’une fascination des « monstres » - comme une libération de la face inavouable de l’homme. On pense aux Monstres de Dino Risi, qui, sans atteindre le comble d’enflure grotesque des personnages de Scola, sont souvent « affreux, sales et méchants ». Son film s’inscrit donc dans une tradition cinématographique italienne, mais aussi dans une tradition théâtrale et picturale bien plus vaste et bien plus ancienne. On pense au monstrueux Ubu de Jarry. On pense aux corps outranciers, entrelacés, entassés, mutilés, diaboliques de Jérôme Bosch. Le film assume aussi un certain héritage burlesque, celui de Chaplin et Keaton, comme en témoignent les diverses scènes d’empoignade : on retiendra celle où Giacinto frappe la tête de son épouse moustachue contre la table de la cuisine, et où un garçonnet, tout en restant plongé dans ses devoirs, tend à sa mère un couteau de cuisine.

The Pillow Book de Peter Greenaway (mardi 1 octobre 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.

Venez découvrir le cinéma incroyable de Greenaway et embarquez vous dans un voyage métaphorique sur l'écriture.


Durée : 127 minutes.
Couleur.
Pays : UK/France.
Année : 1996.
Avec : Ken Ogata, Vivian Wu, Ewan McGregor .

Rapide synopsis : La fille d'un calligraphe célèbre, qui autrefois lui avait souhaité son anniversaire en lui calligraphiant ses voeux sur le visage, reprend le flambeau et écrit des poèmes sur le corps de son amant, Jérome. Devenu jaloux, Jérome met en scène un faux suicide qui aboutit à sa mort. La jeune femme pleure la mort de son amant et écrit un poème érotique sur son corps avant de l'enterrer. L'éditeur exhume le corps de Jérome et fait de sa peau un précieux livre de chevet.

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mardi 1 octobre 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
The Pillow Book
de Peter Greenaway

Proposition d'analyse

Laurence Anyways de Xavier Dolan (mardi 24 septembre 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.


Durée : 168 minutes.
Couleur.
Pays : Québec.
Année : 2012.
Avec : Melvil Poupaud, Emmanuel Schwartz, Suzanne Clément.

Rapide synopsis : Le jour de son trentième anniversaire, Laurence, qui est très amoureux de Fred, révèle à celle-ci, après d'abstruses circonlocutions, son désir de devenir une femme. Laurence Anyways, c'est l'histoire d'un amour impossible.

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mardi 24 septembre 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
Laurence Anyways
de Xavier Dolan

Proposition d'analyse

The Party de Blake Edwards (mardi 17 septembre 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.

Le ciné-club revient !
La saison commence dans la bonne humeur avec la comédie américaine de Blake Edwards...

Durée : 99 minutes.
Couleur.
Pays : USA.
Année : 1969.
Avec : Peter Sellers, Claudine Longet, J. Edward McKinley.
Rapide synopsis : Hrundi V. Bakshi, un acteur indien, est engagé par un studio hollywoodien pour interpréter un soldat indigène dans un remake de Gunga Din. Faisant preuve d'une terrible maladresse, il fait exploser un coûteux décor. Exaspéré, C.S. Divot, le producteur, demande à ce que le nom de Bakshi soit inscrit sur une liste noire. Mais suite à un quiproquo, le comédien indien se retrouve en fait invité à la soirée annuelle du studio...
Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.


Et pour résumer :
Rendez-vous le mardi 17 septembre 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir ou revoir
The Party
de Blake Edwards

Proposition d'analyse

DRÔLE D’OISEAU

Rares sont les films dont l’argument narratif ne tient qu’à une bride de sandale, un simple bout de cuir défait, lequel rime instantanément avec «effet». Il suffit que Peter Sellers -alias Hrundi V. Bakshi- remette en place la lanière de sa chaussure de figurant pour anéantir une superproduction hollywoodienne.

«Get off of my set, get off of my picture!» menace le réalisateur, d’une voix fébrile. Radié des plateaux pour avoir détruit en une fraction de seconde un somptueux décor extérieur, Hrundi V. Bakshi laisse ainsi son costume de figurant au vestiaire. Un film de perdu, donc ; mais, de ce starter explosif, c’est aussi un film de lancé. Que The Partycommence !

En effet, un autre réalisateur, et pas des moindres, donne une seconde chance à Hrundi V. Bakshi : Blake Edwards propulse Peter Sellers – précieux complice depuis The Pink Panther (1963) - comme une boule de flipper sur un nouveau terrain, la villa ultramoderne d’un producteur richissime.

Dès lors, le film devient la captation fascinante de l’agonie d’un décor, le compte- rendu pas à pas du court-circuitage d’un huis clos. Si Hrundi V. Bakshi, dernier nom sur la liste noire, est censé être celui qu’on ne doit plus voir, il devient l’élément central de la narration, un corps sur lequel glisse l’espace, celui qui nous donne tout à observer; il devient le regard sur lequel chaque pan de (ré)action se raccorde.

Printemps, été, automne, hiver... et printemps de Kim Ki-Duk (mercredi 29 mai 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.

Quoi de mieux pour annoncer l'arrivée (espérée) de l'été que le beau film du coréen Kim Ki-Duk sur le passage des saisons de la vie ?


Durée : 103 minutes.
Couleur.
Pays : Corée du Sud.
Année : 2003.
Avec : Oh Young-su, Kim Ki-Duk; Young-Min Kim.

Rapide synopsis : Un maître zen et son disciple vivent au coeur d'un temple bouddhiste en bois : au fil des saisons, leurs sentiments évoluent...

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mercredi 29 mai 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
Printemps, été, automne, hiver... et printemps
de Kim Ki-Duk

Yoyo de Pierre Etaix (mardi 21 mai 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.

Le cinéma français clôt le cydecycle cirque du ciné-club avec la délicieuse comédie de Pierre Etaix.


Durée : 80 minutes.
Noir et Blanc.
Pays : France.
Année : 1964.
Avec : Claudine Auger, Pierre Etaix, Philippe Dionnet.

Rapide synopsis : Un riche petit garcon s'ennuie, seul et entoure de ses domestiques, jusqu'au jour ou passe un cirque. Il reconnait dans l'ecuyere la jeune fille qu'il aime en secret.

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mardi 21 mai 2013, 2�0h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
Yoyo
de Pierre Etaix

The Unknown de Tod Browning (mercredi 15 mai 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.

Le ciné-club poursuit son dernier cycle de la saison avec pour thème le monde magique du cirque et le chef d'œuvre de Tod Browning. A ne pas manquer !


Durée : 65 minutes.
Noir et Blanc.
Pays : USA.
Année : 1927.
Avec : Lon Chaney, Joan Crawford, Nick De Ruiz.

Rapide synopsis : Alonzo, "l'homme sans bras", vedette d'un cirque installé à Madrid, tire à la carabine et lance des poignards avec ses pieds sur sa partenaire, dont il est secrètement et follement amoureux, la jolie Estrellita. C'est la fille de Zanzi, le directeur.
Malabar, l'hercule du cirque, est également sensible aux charmes de la jeune fille, laquelle ne lui prête pourtant aucune attention, car Estrellita est terrifiée par les mains des hommes. Aussi se sent-elle en sécurité auprès d'Alonzo.

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mercredi 15 mai 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
The Unknown
de Tod Browning

Lola Montès de Max Ophüls (mardi 7 mai 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.

Le ciné-club inaugure son cycle cirque avec le dernier film du grand Max Ophüls : Lola Montès. Passé à la cour du roi de Bavière et dans les bras de Liszt, que vient donc faire Lola Montès dans ce cirque?


Durée : 110 minutes.
Couleur.
Pays : Allemagne.
Année : 1955.
Avec : Martine Carol, Peter Ustinov, Anton Walbrook.

Rapide synopsis : Réduite à la déchéance, c'est sous le chapiteau d'un cirque gigantesque que Lola Montès est contrainte de donner en représentation sa fabuleuse destinée. Ravalée au rang d'objet monstrueusement luxueux, celle qui scandalisa l'Europe du XIXè siècle connaît désormais l'humiliation au centre d'une piste de cirque.

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mardi 7 mai 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
Lola Montès
de Max Ophüls

No Smoking de Alain Resnais (mardi 30 avril 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.

Sabine Azéma et Pierre Arditi reviennent au ciné-club avec No Smoking, qui complète le superbe diptyque d'Alain Resnais entamé la semaine dernière. Pour ceux qui n'étaient pas là, ne vous en faites pas, les deux parties sont indépendantes !


Durée : 140 minutes.
Couleur.
Pays : France.
Année : 1993.
Avec : Sabine Azéma, Pierre Arditi, Peter Hudson.

Rapide synopsis : Que se serait-il passé dans le film Smoking si Celia Teasdale avait résisté à la tentation de fumer une cigarette ? No Smoking se focalise plus sur le couple formé par Miles et Rowena Coombes pour nous offrir de nouveaux univers possibles, entre un dîner en tête à tête et des vacances au bord de la mer en vue d'une plateforme pétrolière.

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mardi 30 avril 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
No Smoking
de Alain Resnais

Smoking de Alain Resnais (mercredi 24 avril 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.

Après plusieurs mois d'absence, le cinéma français revient en salle Dussane pour deux semaines consécutives avec le diptyque d'Alain Resnais Smoking et No Smoking. Ne manquez pas ces deux films qui sortent de l'ordinaire tant par leur construction atypique que par la diversité des sentiments qu'il soulève.


Durée : 140 minutes.
Couleur.
Pays : France.
Année : 1993.
Avec : Sabine Azéma, Pierre Arditi, Peter Hudson.

Rapide synopsis : Celia Teasdale est en plein ménage de printemps lorsqu'elle décide de s'accorder une pause. Dans Smoking, Celia ne résiste pas à le tentation de fumer une cigarette. Le film décline alors une multitude de possibilités qui s'offrent à elle une fois ce geste accompli. Quel va être son avenir, entre un mari qui boit trop et un jardinier amoureux ? Tout est possible...

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mercredi 24 avril 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
Smoking
de Alain Resnais

Le Temps qu il reste de Elia Suleiman (mercredi 17 avril 2013, 21h)


Bande-annonce du film.

En plein coeur de la semaine arabe de l'ENS, le ciné-club est fier d'accueillir le réalisateur Elia Suleiman qui vindendra nous présenter son dernier film Le Temps qu'il reste et en discuter avec les spectateurs à l'issu e de la séance !


Durée : 105 minutes.
Couleur.
Pays : Palestine.
Année : 2009.
Avec : Saleh Bakri, Yasmine Haj, Leila Muammar.

Rapide synopsis : Le Temps qu'il reste est un film en partie autobiographique, construit en quatre épisodes marquants de la vie d'une famille, ma famille, de 1948 au temps récent. Ce film est inspiré des carnets personnels de mon père, et commence lorsque celui-ci était un combattant résistant en 1948, et aussi des lettres de ma mère aux membres de sa famille qui furent forcés de quitter le pays. Mêlant mes souvenirs intimes d'eux et avec eux, le film dresse le portrait de la vie quotidienne de ces palestiniens qui sont restés sur leurs terres natales et ont été étiquetés "Arabes-Israéliens", vivant comme une minorité dans leur propre pays.

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mercredi 17 avril 2013, 21h
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
Le Temps qu il reste
de Elia Suleiman

La Petite Venise de Andrea Segre (mardi 9 avril 2013, 20h)


Bande-annonce du film.

Dans le cadre de la semaine italienne de l'ENS, le ciné-club vous invite à rencontrer le réalisateur Andrea Segre qui viendra nous présenter son film La Petite Venise (Io sono Li en version originale). La projection (en 35mm comme d'habitude) sera suivie d'une rencontre avec le réalisateur. Ne manquez pas cette superbe soi�rée !


Durée : 98 minutes.
Couleur.
Pays : Italie.
Année : 2011.
Avec : Zhao Tao, Rade Serbedzija, Marco Paolini.

Rapide synopsis : Sur une île de la lagune vénitienne, un pêcheur fait la connaissance d'une jeune chinoise récemment immigrée. Une douce amitié naît peu à peu entre ces deux êtres que tout semble séparer. Mais leurs sentiments dérangent deux communautés qui se rejettent : Italiens et Chinois voient d'un mauvais œil leur complicité naissante...

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mardi 9 avril 2013, 20h
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
La Petite Venise
de Andrea Segre

Eleni : La Terre qui pleure de Theos Angelopoulos (mercredi 3 avril 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.

Voilà, le mal est réparé : le ciné-club se décide enfin à passer un film du'un des plus grands réalisateurs grecs, Theos Angelopoulos. Dans son oeuvre qui ne cesse de ressasser l'histoire traumatique de sa Grêce natale, Eleni tient une place particulière au sein d'une trilogie, malheureusement inachevée. Une grande fresque historique à ne pas manquer, alors que le second volet de la trilogie sort dans les salles françaises.


Durée : 170 minutes.
Couleurs.
Pays : Grêce.
Année : 2004.
Avec : Alexandra Aïdini, Nikos Poursanidis, Giorgos Armenis.

Rapide synopsis : En 1919, l'Armée rouge entre dans la ville d'Odessa. Parmi les étrangers qui quittent la ville se trouve Eleni, une jeune orpheline recueillie par Spyros le patriarche de la communauté grecque. Dans la foule en fuite, elle rencontre Alexis, le fils de Spyros, avec qui elle a des jumeaux... Leurs destins sont irrémédiablement saisis par la guerre civile, qui dure jusqu'en 1949.

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mercredi 3 avril 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
Eleni : La Terre qui pleure
de Theos Angelopoulos

Buena Vista Social Club de Win Wenders (mardi 26 mars 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.

Voilà déjà longtemps que'un lobby Buena Vista Social Club sévit au ciné-club ! Un film emporté, un peu à part dans la filmographie de Wenders, sur dece fameux groupe de La Havane. De quoi vous donner le sourire aux lèvres pour la semaine...


Durée : 105 minutes.
Couleur.
Pays : Allemagne/Cuba.
Année : 1999.
Avec : Compay Segundo, Ibrahim Ferrer, Rubén González.

Rapide synopsis : Grand amateur de musique, Wim Wenders eut l'idée de ce film en discutant avec son compositeur qui lui fit découvrir Buena Vista Social Club, un club légendaire de musiciens, parmi lesquels certains avaient plus de quatre-vingt-dix ans. La caméra de Wenders les suit dans leurs sessions d'enregistrement, leurs concerts et s'efforce de capter cette mystérieuse alchimie qui se crée parfois entre musiciens.

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mardi 26 mars 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
Buena Vista Social Club
de Win Wenders

Le Bonheur de Aleksandr Medvedkin (mardi 19 mars 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.

Le ciné-club vous emmène aux premiers temps du soviétisme, à l'époque des ciné-trains, des kolkhozes et de l'agit-prop. Le Bonheur tire sa force de et son authenticité de cette expérience : un film emblématique de Medvedkine, qui a marqué toute une génération de cinéastes (de politisés, au premier rang desquels Chris Marker.


Durée : 95 minutes.
Noir et Blanc.
Pays : URSS.
Année : 1934.
Avec : Pyotr Zinovyev, Yelena Yegorova, Nikolai Cherkasov .

Rapide synopsis : Le film conte l'histoire simple de Khmyr, un paysan naïf qui part à la recherche du bonheur dans la Russie tsariste. C'est finalement dans la Russie soviétique qu'il finit par le trouver, après bien des vicissitudes en rejoignant un kolkhoze.

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mardi 19 mars 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
Le Bonheur
de Aleksandr Medvedkin

Touch of Zen de King Hu (mercredi 13 mars 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.

Enfin un film de kung-fu au ciné-club ! Une grande première que nous sommes très enthousiastes de vous présenter avec ce film de cape et d'épée, réalisé par un des plus grands cinéastes chinois : King Hu , le maître de Tsui Hark (auteur de l'excellent et récent Detective Dee). À vos sabres et à vos Qi !


Durée : 165 minutes.
Couleurs.
Pays : Chine.
Année : 1969.
Avec : Xu Feng, Roy Chiao, Ying Bai, Peng Tien, Miao Tien, Shih Chun.

Rapide synopsis : Sous la dinastie des Ming, Yang doit fuir le complot du Grand Eunuque Wei après le meurtre de son père. Réfugiée dans une citadelle abandonnée, elle doit affronter les forces impériales parties à sa recherche. Heureusement, elle trouve sur son chemin le fin stratège Ku Sheng-chai et lsurtout Maître Hui-Yuan, bouddhiste virtuose du Qi comme du Kung-Fu... Un des plus grands Wu Xia Pan (films de cheevaliers errants) jamais réalisés !

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mercredi 13 mars 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
Touch of Zen
de King Hu

The Pleasure of Being Robbed de Josh Safdie (mercredi 6 mars 2013, 20h30)


Bande-annonce du film.

Pour terminer ce cycle consacré à la ville de New York, nous vous emmenons dans les rues du NY contemporain. Avec ce film léger et mélancolique, lo-fi diraient certains, les frères Safdie nous font connaître la nouvelle vague new-yorkaise et sa soif de filmer l'éphémère. Si vous aussi, vous aimez être volé-e-s, vous n'avez aucun prétexte pour vous dérober.


Durée : 70 minutes.
Couleurs.
Pays : États-Unis.
Année : 2009.
Avec : Eleonore Hendricks, Joshua Safdie, Wayne Chin.

Rapide synopsis : Éléonore est une jeune fille qui déambule dans les rues de New York. Par plaisir, elle vole tout ce que ses mains peuvent subtiliser. Et les vols se transforment bientôt en rencontres inattendues...

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mercredi 6 mars 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
The Pleasure of Being Robbed
de Josh Safdie

King of New York de Abel Ferrara (mercredi 27 février 2013, 20h30)

:::
Bande-annonce du film.

New York n'est pas seulement la ville de Woddy Allen ou de Martin Scorcese… Le ciné-club vous convie à pénétrer dans les bas fonds et les ghettos noirs avec un polar majeur de l'histoire du cinéma. Laissez Ferrara vous guider dans une histoire de mafia très singulière, pleine de motherfuckers et d'étrange poésie..


Durée : 100 minutes.
Couleurs.
Pays : États-Unis.
Année : 1990.
Avec : Christopher Walken, Laurence Fishburne, Steve Buscemi, David Caruso.

Rapide synopsis : Franck White (Christopher Walken dans un des rôles de sa vie) est un archange pour le ghetto noir. À la tête d'un gang de negros, il cherche à défendre ses frères veut bâtir un hôpital avec ses méthodes de gangster. Mais celui que tout le monde nomme le King of New York sort de prison et doit reconquérir son territoire. Sans compter que des policiers sans scrupules veulent sa peau. Sur fond de rap et de blaxploitation, la guerre des gangs peut commencer.

Si vous souhaitez être tenu-e-s au courant de nos prochaines séances, rejoignez notre liste de diffusion [cine-info] ou ajoutez-nous en amis sur Facebook.



Et pour résumer :

Rendez-vous le mercredi 27 février 2013, 20h30
en salle Dussane, au 45 rue d'Ulm

pour voir et revoir
King of New York
de Abel Ferrara